Mohamed Touri

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Mohamed Touri
Mohamed Touri
Biographie
Naissance
Décès
(à 44 ans)
Alger, Algérie
Nom de naissance
Mohamed Besnassi
Surnom
Mohamed Touri
Nationalité
Activités

Mohamed Touri de son vrai nom Mohamed Besnassi, chansonnier et homme de théâtre algérien. Il est né le à Douirette (Blida) et mort le à Alger[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Mohamed Touri est né à Blida le . Il a appris le Coran et langue arabe à l’école El Houda de sa ville natale, avant de rejoindre El madrassa El Houra (l’Ecole libre) de Association des oulémas musulmans algériens à Constantine. Il retourna à Blida en 1928. Par la suite, il adhéra la troupe théâtrale des scouts Amel Blida, fondée par Moussa Khedioui, ainsi que la troupe de l’association El Hayat, dirigée par le maître de la musique arabo-andalouse Mohieddine Lekhal. C’est là qu’il rencontra de nombreux artistes célèbres, dont Dahmane Ben Achour et Ben Kerkoura. Il rejoindra en 1947, l’Opéra d’Alger dont la section arabe qui était dirigée par Mahieddine Bachtarzi. En 1956, il fut arrêté par les autorités françaises pour ses principes nationaux et des contacts avec des artistes en lien avec les chefs du mouvement national algérien. Il est décédé à la Prison de Serkadji le . Le défunt a légué pour la postérité un riche palmarès, englobant des films et des chansons comiques[3],[4],[5]

Le théâtre de Blida porte son nom.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Au cinéma et au théâtre, Mohamed Touri a joué dans :

Films[modifier | modifier le code]

Théatre[modifier | modifier le code]

  • 1940 : "Aalech Rak Talef"
  • 1940 : "Ya Saâdi"
  • 1940 : "Docteur Allel"
  • 1940 : "Maârouf El Iskafi" (Maârouf le cordonnier)
  • 1940 : "El Kilo" (le soulard)
  • 1940 : "Fel Kahoua" (au café)
  • 1947 : "El Bareh w lyoum"
  • 1948 : "El Flous"
  • 1949 : "Essarak tlat"
  • 1949 : "Slek ya slek"
  • 1951 : "Zat el zalamat"
  • 1953 : "Boukricha"
  • 1953 : "Bouhadba"

Chansons comiques[modifier | modifier le code]

Parmi lesquelles[6]:

  • "Ana Mellite" (je suis blasé)
  • "Flous Flous" (argent, argent)
  • "Hadi Hiya Somba", (c’est ça la Samba)

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Mohamed Touri, l'enfant de Blida, un humoriste révolutionnaire », sur aps.dz, (consulté le )
  2. « TOURI Mohamed », sur tna.dz (consulté le )
  3. « Le Comédien algérien Mohamed Touri : Un humoriste révolutionnaire », sur elwatan.com, (consulté le )
  4. « Mohamed Touri : Le Buster Keaton algérien », sur elmoudjahid.com, (consulté le )
  5. « Portrait de l'artiste Mohamed TOURI: Doyen de la comédie sociale », sur vitaminedz.com, (consulté le )
  6. Ferhat Zafane, « Il fut l’un des piliers du 4e art algérien : Mohamed Touri, l’artiste aux mille facettes », sur maghrebinfo.dz, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire des musiciens et interprètes Algériens, Achour Cheurfi, ANEP Ed. Alger 1997

Liens externes[modifier | modifier le code]